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ConnexionL’entreprise n’est plus dans sa tour ivoire. Isolée et autonome. Aujourd’hui, elle dépend du monde qui l’entoure. Elle se doit de prendre de la hauteur, sentir et écouter son environnement, comprendre les interactions et interdépendances.
Des milliards de transactions, des changements d’usages et de vision des consommateurs, des crises sanitaires et écologiques, des ONG qui font et défont les réputations, font qu’il n’est plus aiser de fixer un cap et de tenir la barre de l’entreprise. Cependant, l’ambition de l’entreprise, son avenir, sa vision des marchés à servir, des produits à créer constituent le cœur de son réacteur.
Dorénavant, la stratégie, doit adresser plusieurs sujets, les attentes des parties prenantes étant multiples. Tout d’abord, la performance financière, plutôt courtermiste mais néanmoins vitale, donne à l’entreprise les moyens de vivre et d’investir dans l’avenir. Puis la performance sociale, qui à moyen-terme indique notamment à l’entreprise sa capacité à attirer de nouveaux talents, à respecter et à engager des collaborateurs dans le projet. Et enfin la performance environnementale, mesurable dans un temps plus long, obligeant l’entreprise à revenir à un collectif pour le bien de tous.
Il est temps que l’entreprise adresse ses trois ambitions stratégiques, qu’elle les fiabilise en anticipant les incertitudes qui ne manqueront pas pour les atteindre. Cette triple ambition reste actuellement à la main de l’humain, les machines ne peuvent compiler autant d’informations, et surtout quelles informations. La data doit être la source qui nourrit la réflexion stratégique, pour peu, que l’on sache la trouver, l’exploiter.
