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ConnexionLa culture du risque n’est pas très à la mode dans notre société actuelle. Le principe de précaution étant opposé comme un réflexe de bonne pensée – alors que la constitution le cantonne à la Recherche et au Développement. Pourtant, l’entreprise doit prendre des risques pour progresser pour se développer. Comme un pari sur l’avenir, l’organisation se lance dans un enjeu collectif au service de ses clients.
Chaque niveau, centre de décision, individu utilisent sa propre horloge personnelle pour identifier et analyser les menaces et opportunités potentielles. L’influence de son histoire personnelle, son pays, sa formation, sa religion, sa vie de famille actuelle, passée et de nombreux autres facteurs donnent à chacun sa singularité, des compétences essentielles à la réalisation de l’entreprise. Il est important d’aligner les tempos de prise de risques sur une même partition.
La majeure partie des sources de risques viennent de l’humain : par inadvertance, par inconséquence, par malveillance parfois, l’humain est à l’origine de nombreuses incertitudes de l’entreprise. Une analyse intelligente, sérieuse et, soyons fous, quasi-humaniste doit être menée sur les femmes et les hommes qui composent l’entreprise. Du collaborateur au Conseil d’administration en passant par la Direction générale, il est fondamental de connaitre et de se connaitre, pour partager une culture des risques collective et ouverte/transparence.
La loi a contraint l’entreprise par le biais de réglementation sur l’Ethique ou sur le Social, pour réduire cette source d’incertitudes et pour tenter d’encadrer des décisions jugées nocives mais rien ne vaut une démarche volontaire de compréhension de chacun et de partage de l’ambition collective.
